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TPE : La photographie

Fonctionnement de L’appareil argentique

Pb : Par quelles expériences l’homme a t’il réussi à capter et reproduire une image?

Deux problèmes importants se sont posés dans l’Histoire, et ont été résolus à des périodes différentes.
Premier problème : comment capter l’image d’un objet donné ?
Deuxième problème : comment fixer cette image sur un support.

I. Experience de la chambre noire

Voir ici l'expérience de la chambre noire

II. Mécanisme de l’appareil argentique

La lumière entre par l’objectif de l’appareil, réfléchit sur le miroir et est renvoyée sur le prisme pour arriver au viseur, permettant à l'utilisateur de "viser" une partie de l'environnement qui arrivera sur le film.

et lorsqu’on appuie sur le déclencheur :

Tout d’abord le miroir remonte, ensuite le diaphragme qui était complètement ouvert se referme à la valeur indiquée, et enfin l’obturateur s’ouvre pour que la lumière arrive sur le film qui est ainsi exposé.
L’obturateur se referme, le diaphragme se réouvre et le miroir reprend sa position initiale. Le photographe ne peut rien voir dans le viseur tant que le miroir est relevé. Une fois que la photo a été prise, les réactions chimiques se poursuivent sur le film.

     A. L’objectif

C’est un système optique, composé de différentes lentilles, dont le but est de former une image sur le plan-film. L’objectif a une caractéristique fondamentale : sa distance focale, qui détermine l’angle de champ. On peut dire que la distance focale représente le “grossissement” de l’objectif plus elle est élevée, plus l’objectif grossit. Un 28 mm est un objectif grand angle, un 50 mm est l’objectif dit “normal”, et, au-delà, il s’agit d’un télé-objectif. Un objectif à focale variable est un zoom.

Il est généralement pourvu d’un diaphragme, un dispositif mécanique capable de faire varier la quantité de lumière qui passe dans l’objectif. L’ouverture de ce diaphragme est graduée par exemple de 1.4 à 2 puis 2.8, 4, 5.6, 8, 11, 16. Ces valeurs représentent la surface du disque ouvert par le diaphragme, qui diminue de moitié à chaque gradation à 1,4 elle est maximale, elle est réduite de moitié à 2, du quart à 2,8, du huitième à 4. En fait, chaque gradation (cran) multiplie ou divise la quantité de lumière passant par l’objectif par deux. L’ouverture du diaphragme a un effet direct sur la quantité de lumière qui atteint l’émulsion. De plus, cette ouverture, combinée à la longueur focale de l’objectif, détermine la profondeur de champ.

     B. L’obturateur

C’est une sorte de volet placé devant le film. Il s’ouvre et se ferme pendant un temps déterminé pour laisser passer la lumière issue de l’objectif vers le film. Le laps de temps pendant lequel il est ouvert est choisi par l’opérateur (ou automatiquement) via un “barillet de vitesses” (sur les appareils mécaniques), gradué, par exemple de 1000 (1/1000ème de seconde) à i (ls).
Évidemment, l’obturateur, selon la longueur du temps d’exøosition, laissera passer plus ou moins de lumière. La vitesse d’obturation joue donc, comme le diaphragme, aussi, un rôle fondamental dans l’exposition ( quantité de lumière qui frappe le film ).

        

        vitesse «lente»                                    vitesse «rapide»

 

     C. La mise au point

L’image se forme à une distance très précise de la lentille, qui dépend de la distance objet-lentille et de la distance focale de la lentille. Il est donc nécessaire de régler la distance lentille-pellicule quand la distance objet-lentille varie. C'est le rôle de la mise au point (on déplace l’objectif par rapport au film photographique). Elle est standard sur les appareils bas de gamme. Ces appareils, en ayant recours à des longueurs focales courtes et à de petites ouvertures, misent sur la profondeur de champ de l’objectif. Les appareils reflex (autofocus) sont à mise au point manuelle ou automatique (la plupart). Des boîtiers assurent aussi l’autofocus prédictif, fonction utile pour des sujets en mouvement. D’autres objectifs sont pourvus aussi d’un stabilisateur d’image optique qui permettent l’utilisation de vitesses d’obturation plus lentes lors de prises de vues à main levée.

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